Du petit revendeur de copieurs drômois créé en 1991 sous le nom de C’Pro au groupe de services numériques d’1,3 md€ de chiffre d’affaires cette année, le changement d’échelle est prodigieux, cristallisé par une première ouverture de capital valorisant l’ETI plus d’1 md.a
Le fondateur de Koesio a toujours eu le sens de la fête. Pour célébrer le cap du milliard d’euros franchi par son groupe et souffler ses soixante bougies, Pieric Brenier s’est offert un premier LBO. Pas à la manière de la Rolex des quinquagénaires ayant peur de rater leur vie, mais plutôt dans le souci de pérenniser son entreprise et d’en préparer la transmission dans un horizon de cinq à dix ans. L’entrepreneur autodidacte, qui a bâti son impressionnant édifice en trois décennies financées sur fonds propres et dette bancaire, a longtemps muri sa réflexion avant d’accueillir des financiers à son capital. « Jusqu’ici, je ne voyais pas l’intérêt de partager l’actionnariat, sauf avec mes collaborateurs auxquels j’ai ouvert le cap
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